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Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2013

FEFFS 2013D’ores et déjà, commencez à trembler, songez à vous barricader dans vos chaumières et à vous réfugier dans vos rêves qui seront nul doute troublés par le bruit du claquement de vos dents…

 

Le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg sera de retour du 13 au 22 septembre.

 

Comme son nom l’indique, le festival est avant tout entièrement dédié au fantastique, mais durant ses 5 années d’existence, il n’a eut de cesse de se renouveler afin de nous faire découvrir la riche palette d’un genre intégrant à la fois horreur, thriller, science-fiction, documentaire et même animation !

Durant plus d’une semaine, vous allez pouvoir vous régaler de courts et longs métrages, concerts, rencontres, animations, jeux… sans oublier le village fantastique et ses nombreux exposants (illustrations, affiches de cinéma, comics, etc.).

 

Du coté des longs-métrages, plusieurs compétitions se dérouleront à l’occasion de ce festival, dont le président de jury sera l’illustre Lucky McKee :

  • l’Octopus d’Or (prix international)
  • le Méliès d’Argent (prix européen), qui  sélectionnera le lauréat pour la compétition du Méliès d’Or au Festival International du Film Fantastique de Sitges.
  • la Mention spéciale du Jury (facultatif)
  • le Prix du Public

 

La sélection officielle de cette 6ème compétition inclut :

  • 7 Boxes, de Juan Carlos Maneglia et Tana Schémbori (Paraguay)

Au Paraguay de nos jours, Victor, âgé de dix-sept ans, accepte une proposition inhabituelle contre de l’argent : livrer sept boîtes – dont il ne sait rien du contenu – en échange de la moitié d’un billet de cent dollars. L’autre moitié du billet déchiré ne lui sera remise qu’après la mission terminée. Un thriller haletant, magistralement mis en scène, pour une première programmation d’un film paraguayen au festival.

  • APP, de Bobby Boermans (Pays-Bas)

Anna se réveille sans aucun souvenir de la fête de la veille. Elle remarque une nouvelle application appelée Iris qui est apparue sur son téléphone. Peu à peu, elle va s’apercevoir que cette application connaît des détails intimes sur sa vie et qu’elle commence à interférer sur le cours des évènements, mettant Anna et les personnes qui l’entourent en danger. Comme Polyester, de John Waters ou Mr. Sardonicus, de William Castle en leur temps, APP propose un nouveau gimmick basé sur appli à télécharger sur votre téléphone. Une expérience cross media terrifiante !

  • Big Ass Spider, de Mike Mendez (USA)

Une araignée extra-terrestre s’échappe d’un laboratoire militaire. Grossissant à une vitesse alarmante, elle devient un monstre géant mettant en péril toute la ville de Los Angeles. Mais c’est sans compter sur Alex et José, respectivement exterminateur d’insectes et agent de sécurité, seuls capables de sauver la ville. Ce film de monstres alliant scènes grand spectacle et des dialogues cinglants vous guérira définitivement de votre arachnophobie !

  • Big Bad Wolves, de Navot Papushado et Aharon Keshales (Israël)

(Sélectionné au SXSW 2013)

Les réalisateurs de Rabies (premier film d’horreur israélien qui avait été programmé en 2011) reviennent en force avec cette comédie noire, mélangeant habillement les genres dans ce trio regroupant un père voulant venger la mort de sa fille, un flic zélé et le principal suspect, un professeur de religion contre lequel la police n’a pas de preuves. Grand prix à Fantastia 2013.

  • Borgman, de Alex van Warmerdam (Pays-Bas)

(Sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 2013)

Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou bien l’incarnation bien réelle de nos peurs ? Borgman, véritable ovni du dernier Festival de Cannes, mêle satire sociale, étrangeté et subtiles touches d’humour noir.

  • Cheap Thrills, de E. L. Katz (USA)

(Sélectionné au SXSW 2013)

Cheap Thrills raconte l’histoire d’un père de famille endetté qui va trouver une lueur d’espoir auprès d’un riche couple prêt à lui faire gagner de l’argent mais à un certain prix. Récompensé du prix du public au SXSW d’Austin, Cheap Thrills fait osciller le spectateur entre des frayeurs et des fous rires tout aussi insoutenables ! Prix de la Meilleure 1ère Oeuvre à Fantasia 2013

  • Dark Touch, de Marina de Van (France/Irlande/Suède)

(Sélectionné au Festival de Tribeca 2013)

Marina de Van revient au Festival avec un film tourné en Irlande sur un thème très apprécié des fantasticophiles. Dans la lignée de Damien et de Carrie, Dark Touch revisite le thème de l’enfant aux pouvoirs télékinésiques mais avec davantage de gravité, dans un film où se mêle esthétique gothique et onirisme. Grand prix à NIFFF 2013.

  • Frankenstein’s army, de Richard Raaphorst (Pays-Bas)

Dans les derniers jours de la 2ème Guerre Mondiale, un bataillon de soldats russes se retrouve perdu en territoire ennemi. Arrivés dans un village décimé par une terreur invisible, ils découvrent qu’un scientifique a réalisé des expériences pour faire fusionner la chair et l’acier afin de créer une armée de morts-vivants. L’ovni filmique tant attendu de Richard Raaphorst arrive enfin sur nos écrans pour une proposition cinématographique totalement bis. Si vous avez aimé Dead Snow et Iron Sky, courrez voir Frankenstein’s Army ! Présenté dans de nombreux festivals en 2013.

  •  Fresh Meat, de Danny Mulheron (Nouvelle-Zélande)

Des criminels en cavale trouvent refuge dans une maison d’une banlieue pavillonnaire et prennent en otage leurs habitants : une famille maori perpétrant des rites cannibales ancestraux. Humour et gore festif sont les ingrédients de cette production néo-zélandaise.

  • Graceland, de Ron Morales (Philippines)

Les filles d’un politicien philippin et de son chauffeur sont kidnappées et une rançon est demandée au politicien par le ravisseur. Le chauffeur sait que la fille de son patron a été tuée mais il doit garder le secret et obtenir la rançon pour sauver sa propre fille. Un thriller perturbant avec corruption politique et prostitution juvénile en toile de fond.

  • I Am Divine, de Jeffrey Schwarz (USA)

L’histoire de Divine, de son vrai nom Harry Glen Milstead, égérie des films de John Waters. Véritable égérie du milieu underground, chanteur énergique ayant plusieurs 33 tours à son actif et côtoyant les célébrités, Divine était et reste aujourd’hui une authentique figure culte de la contre-culture.

  • Journey to Planet X, de Myles Kane et Josh Koury (USA)

Ce documentaire nous immisce dans le monde de Troy et Eric, scientifiques le jour et réalisateurs amateurs la nuit. Inspirés par la nature transcendante de la création cinématographique, leurs fantasmes de devenir des voyageurs de l’espace,  des héros de films ou des réalisateurs à succès, semblent rendre tout possible. Étant parvenus à réaliser des films amateurs aux succès mitigés, réminiscences des films d’Ed Wood, auquel ils ont été à tort ou à raison comparés, alors que ce n’était peut-être pas là leur ambition première.

  •  Kiss of the Damned, de Xan Cassavetes (USA)

(Sélectionné au SXSW 2013)

Djuna, une ravissante vampiresse finit par succomber aux charmes d’un écrivain qu’elle va transformer en vampire afin de partager avec lui la vie éternelle. Mais la sœur de Djuna refait surface et va mettre sa relation en péril ainsi que toute la communauté des vampires dirigée par l’envoutante et célèbre Xenia. Un film de vampires au casting glam-rock et aux teintes du cinéma de genre des années 70, magnifiquement mis en scène par Xan Cassavetes pour son premier long  métrage.

  •  Milo, de Jacob Vaughan (USA)

Duncan a une vie compliquée et stressante. Résultat : il souffre de crampes d’estomac extrêmement douloureuses au point de le laisser sans connaissances. Il décide de consulter un hypnothérapiste qui va découvrir que Duncan abrite une créature monstrueuse qui a élu domicile dans son intestin. Chaque fois que Duncan est angoissé, le monstre sort et va se nourrir de chair fraîche laissant des cadavres sur son passage. Un monster movie à l’esthétique des années 80, mêlant humour, satire sociale et gore généreux.

  •  Rewind This, de Josh Johnson (USA)

La VHS a révolutionné la cinéphilie. Ce documentaire revient sur ce phénomène à base d’interviews de collectionneurs ainsi que de réalisateurs tels que Mamoru Oshii, Frank Henenlotter ou Jason Eisener. Un immanquable pour tous les nostalgiques des vidéos clubs des années 80 et de l’esthétique qui va avec.

  • Tik Tik : The Aswang Chronicles, de Erik Matti (Philippines)

Makoy retourne dans le village de Pulupandan pour tenter de reconquérir sa fiancée Sonia qui est enceinte, malgré les obstacles que lui pose la mère de Sonia. Mais il va rapidement avoir à traiter un problème plus compliqué lorsqu’il est attaqué par un groupe d’habitants qui se transforment en Tik Tiks : des créatures sanguinaires se nourrissant de foetus. Inspiré d’une légende locale, ce long-métrage phillippin entièrement tourné sur fond vert, sent bon le Midnight Movie !

  •  V/H/S 2, de Simon Barrett, Adam Wingard, Edúardo Sanchez, Gregg Hale, Timo Tjahjanto, Gareth Huw Evans, Jason Eisener (USA/Canada)

(Sélectionné au Festival de Sundance 2013)

Les créateurs démentiels de V/H/S reviennent avec une toute nouvelle anthologie mêlant terreur, folie et gore. Encore plus inventifs dans l’utilisation des caméras subjectives, chaque segment propose des univers totalement différents. Encore une fois, les films sont réalisés par l’avant-garde des réalisateurs de films d’horreur indépendants : Simon Barrett, Adam Wingard (You’re Next), Eduardo Sánchez, Gregg Hale (The Blair Witch Project), Timo Tjahjanto (The ABCs of Death), Gareth Huw Evans (The Raid: Redemption) et Jason Eisener (Hobo with a Shotgun).

  • We will live again, de Myles Kane et Josh Koury (USA)

(Sélectionné au Festival de Tribeca 2013)

Ce court documentaire nous plonge dans les opérations extraordinaires du Cryonics Institute, où des auxiliaires surveillent 99 corps d’êtres humains sans vie conservés en cryopréservation à des températures extrêmement basses. Robert Ettinger, fondateur de cet institut et âgé de 90 ans, continue de publier des livres sur Cryonics et attend la fin de sa vie autant qu’il anticipe la suivante.

 

Le festival se clôturera avec le retour de Machete (de Robert Rodriguez) appelé à la rescousse par le président des Etats-Unis, ça promet…

 

Pour la 5ème année consécutive, le plus grand Zombie Walk de France sera également de retour dans les rues de Strasbourg ce samedi 14 septembre. Quand il n’y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre…

  • 14h – début des maquillages, place Kléber
  • 15h – départ du défilé dans les rues.
  • 16h à 19h – apéro zombie avec Panimix, place de la Bourse

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site du festival.

 

Faites le plein de sensations et d’émotions fortes, ne manquez pas le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, du 13 au 22 septembre au cinéma Star.

 

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