Symposium No Hate Web
A l’heure où nos élus viennent de se prononcer sur la très controversée loi sur le renseignement, il semble nécessaire de s’interroger sur les phénomènes extrêmes qui peuvent apparaitre sur Internet.
C’est dans cette optique de réflexion que se déroulera, à partir de demain et jusqu’au 28 mai, le Symposium européen No Hate Web dont l’ambition est avant tout d’informer les citoyens sur les moyens de lutter contre les discours de haine.
Avec le développement des réseaux sociaux et des sites de partage de contenus audiovisuels, l’internaute est désormais un éditeur de contenus. Internet est ainsi devenu un puissant instrument de la liberté d’expression. Pour autant, derrière l’écran, avec la possibilité de l’anonymat et l’effet démultiplicateur de la diffusion sur le web, Internet est aussi dévoyé à des fins haineuses. Cette prolifération des discours de haine se heurte au manque d’efficacité des politiques et des moyens mis en œuvre en la matière et d’effectivité d’un certain nombre de dispositifs législatifs.
Invitant au partage des constats et de la réflexion, les organisateurs ont la volonté de contribuer à l’émergence de propositions pour éclairer et responsabiliser les acteurs institutionnels et associatifs ainsi que les citoyens et faire corps avec les institutions pour la mise en place d’un cadre juridique qui permette réellement de sanctionner les propos illégaux, dans toute l’Europe.
Cette manifestation regroupera au cours de conférences, tables rondes et ateliers, des responsables, experts et acteurs européens de la lutte contre le discours de haine.
Le programme est le suivant :
Alarmée par la présence constante de discours de haine de discrimination et de stigmatisation sur le web et les réseaux sociaux, relayés par certains partis populistes, la Licra décide de poursuivre le débat sur ce sujet, en partenariat avec la conférence des OING du Conseil de l’Europe.
Tarif : l’entrée est libre et gratuite mais il est néanmoins nécessaire de s’inscrire au préalable.
Du 28 au 30 mai venez réfléchir et débattre sur la liberté d’expression sur Internet à l’occasion du symposium No Hate Web.
